PSG Academy – FC Frassati (Réactions d’après-matchs)

Omar au parc des princes

Après les matchs héroïques du Football Club Pier-Giorgio Frassati face aux jeunes de la PSG Academy, nous avons souhaité recueillir leurs impressions. Interviews réalisées au lendemain d’une après-midi mémorable

Q : Tu es en CE1, tu étais donc le plus jeune sur le terrain, mercredi. Comment as-tu vécu cette rencontre ?

Oussy : Moi je pensais qu’ils allaient nous battre avec des gros scores, mais en fait, j’ai bien tenu sur le plan physique et j’ai bien défendu. J’ai pas eu peur face à des joueurs plus grands et plus costauds parfois. J’ai pris beaucoup de plaisir et mon âge n’a pas été un problème.

Q : Première rencontre contre la PSG Academy : qu’en as-tu pensé ?

Kerlon : C’était génial ! J’ai trouvé que c’était un grand événement. Nous avons pu gagner des matchs, nous avons fait des matchs nuls et nous en avons gagné d’autres. On a été tous solidaires. J’ai bien aimé aussi que l’on soit encouragés et félicités. C’était un grand événement que l’on aurait pu ne jamais connaître vu notre comportement à l’école certaines fois. C’est une très belle rencontre qui s’est affichée hier (mercredi 14/02, NDLR). Je dis merci à tous ceux qui nous ont accompagnés : M. Langlois et Mme Job parce que j’ai réalisé ma chance.

Nous avons gagné deux coupes et nous avons été récompensé par un goûter offert par notre coach à l’entraînement, Olivier. Après-midi magique !

Quant à la rencontre avec les joueurs de la PSG Academy, ça a été plutôt chaud, mais on s’est bien dépensé. On a ressenti la fatigue au troisième match parce que l’on n’avait pas de remplaçants, mais le but était de progresser donc on s’est accroché et on s’est entraidé les uns les autres. C’est cela qui nous a permis de faire une très belle rencontre.

 

Q : Quel effet cela t’a-t-il fait de porter le brassard de capitaine pour le premier match du F. C. Frassati ?

Salif : Cela m’a placé au cœur de l’équipe. J’ai dû veiller à l’esprit d’équipe, rester soudés, solidaires. Ce n’est pas un rôle facile parce qu’il faut jouer et penser à parler à ses coéquipiers qui sont tous dispersés sur le terrain.

Q : Tu jouais avec ton frère en attaque. Comment cela s’est-il passé entre vous ?

Salif : Nous avons l’habitude de jouer ensemble. On se comprend donc on joue plus rapidement.

 

Q : Kelyan, tu semblais stressé avant le match. Peux-tu nous expliquer pourquoi ?

Kelyan : La PSG Academy, c’est une grande école de football qui forme des bons joueurs et des grandes équipes. Avant tous les matchs, je suis stressé. J’ai peur de faire un mauvais match. Finalement, tout s’est bien passé. L’équipe adverse était forte, les matchs ont été physiques, mais on a su tenir. Et mon stress a vite disparu.

 

Q : Tu étais la seule fille sur le terrain pour les matchs contre la PSG Academy. Est-ce que cela a été dur pour toi ?

Amelle : Au début, j’ai été un peu timide dans mes actions, mais très vite je suis rentrée dans mes matchs. Je me suis donnée à fond pour mon équipe. Je me suis sentie à la hauteur face à tous ces garçons.

 

Q : Le poste de gardien est très solitaire. Que ressentais-tu lorsque tu arrêtais ou encaissais un but ?

Rayan : J’ai trouvé que c’était difficile parce que les tirs étaient puissants donc difficiles à arrêter avec des poteaux rentrants ou des barres transversales rentrantes. Je n’avais pas l’habitude de recevoir des ballons aussi hauts et aussi forts. J’ai trouvé que le rôle de gardien était compliqué et pour une prochaine rencontre, j’aimerais jouer à un autre poste.

 

Q : Comment as-tu vécu cette titularisation dans la défense de l’équipe A, toi qui aimes tant participer au jeu ?

Junior : C’était un peu difficile parce que dans l’équipe de la PSG, il y avait un joueur de petite taille, mais qui allait vite et c’était dur de le stopper. Comme il passait souvent sur le côté gauche, j’essayais de le bloquer et j’y suis souvent arrivé. Mais une fois je n’ai pas réussi et il a pu marquer. Salif et Rayhân (qui jouaient en attaque, NDLR) nous ont bien aidés ; ils sont revenus défendre.

 

Q : Tu étais capitaine de ton équipe et tu as beaucoup organisé le jeu. Peux-tu nous raconter cette première expérience ?

Sizley : Au tout début, je me posais beaucoup de questions : « qui va gagner ? » etc. Je faisais des passes à Kelyan pour qu’il marque, je faisais des passes à Oussy, à Kerlon, à Sébastien, à tous les joueurs… Au final, on a remonté et il y a eu 5-3 pour eux (sur le premier match, alors que la PSG Academy menait 4-0 après quelques minutes de jeu, NDLR).

Q : Qu’est-ce que tu as ressenti sur le terrain, en tant que capitaine de ton équipe notamment ?

Sizley : J’étais en joie, j’étais content. Je pouvais montrer aux autres que je ne faisais pas n’importe quoi, que je savais écouter. Du coup, les autres m’ont écouté aussi et nous n’avons fait que remonter. Au lieu de dire : « t’es nul », je leur disais : « t’es fort, continue comme ça » pour les motiver.

 

Q : Tu as été gardien, puis joueur de champ, à quel poste t’es-tu senti le plus à l’aise ?

Sébastien : Joueur de champ ! Parce que quand j’étais joueur de champ, j’avais moins de pression sur les épaules. Quand tu es gardien et que tu n’arrêtes pas un tir, il y a un point pour l’équipe adverse. Dans l’équipe, c’est le gardien le plus important. Si une équipe n’est pas très bonne mais que le gardien est pas mal, elle peut s’en sortir. C’est sur ses épaules que ça repose… Donc je préfère être joueur de champ !

 

Q : Tu jouais avec ton frère en attaque, qu’as-tu ressenti ?

Rayhân : C’était bien. Des fois nous gagnons, des fois nous perdons. Il y avait des petits et il y avait des grands et c’était dur de les battre. Salif et moi, on a joué en passes. C’était particulier parce que Salif, lui, il est rapide. Quand je fais une petite erreur, il est obligé de me reprendre, mais après, il dit que ce n’est pas grave. Il m’aide quand on se fait des passes. On s’était entraîné pour ça avant.

Q : En fin de rencontre, tu paraissais épuisé. Comment as-tu réussi à terminer le match ?

Rayhân : M. Langlois m’avait dit d’échanger (de poste) avec Junior quand j’étais fatigué. Donc je suis allé en défense et lui, il est allé en attaque.

 

Q : Ousmane, tu étais sur le banc pour raison médicale. Comment as-tu vécu les différentes rencontres avec ce statut un petit peu particulier ?

Ousmane : J’ai aimé le jeu de notre équipe. La défense était bien et ils ont marqué des buts. Mais les voir et ne pas pouvoir participer m’énervait et me rendait triste. Je n’ai pas beaucoup l’impression d’avoir participé à la victoire parce que je n’ai pas joué. Je les ai encouragés, c’était important, mais je n’ai pas joué.